Après une vie professionnelle d’architecte bien remplie, en 2006 à l’occasion de la journée du Patrimoine j’ai découvert l’atelier ETR Balistic d’Arcueil et ai été conquise d’emblée par l’accueil et l’atmosphère de l’atelier due entr’autres aux presses anciennes alignées dans ce local tout en longueur et baigné de lumière extérieure.
En architecture, nous « tirions des barres » mais depuis un certain temps, je m’étais remise à dessiner plus librement et régulièrement dans Paris avec des amis eux-mêmes passionnés de cet exercice.
C’est donc tout naturellement que lors des premières séances d’apprentissage de la gravure, j’ai dessiné, à une allure record pour ne pas trop mordre sur l’enseignement de Marilda, Directrice de l’atelier, les 17 « machines ».
Etant anciennement d’une famille que l’on disait dynastie de graveurs (François Chereau l’Ainé, fils de menuisier, élève de Gérard Audran puis de Pierre Drevet, reçu graveur du cabinet du Roi en 1718) je m’interroge sur la place et l’avenir de la gravure au XXIe siècle.
Les sujets que je grave sont le fait soit d’un choix personnel (émotion ressentie d’ordre privé ou public), soit d’un thème collectif proposé à l’atelier, soit enfin une réponse à un concours lancé par un organisme ou une ville.
Depuis 13 ans je pratique donc la gravure, une journée par semaine, sur cuivre (16 sujets, format max :31 X 31), sur zinc (28 sujets, format max : 39 x 49), sur bois (12 sujets, format max : 30 x 40) et sur rodhoïd (33 sujets, format max : 40 x 50)). Je participe à des expositions collectives, en premier lieu à l’atelier ETR, et aussi entr’autres au Cercle des Gobelins, primée en 2017(Paris 13e) « Zabolu et l’équipe L.C à Marseille » et au Lyon’s Club, primée en 2019 (Paris 8e) « Notre Dame de Paris, la Majestueuse ».
Début 2020 j’ai finalisé en 20 exemplaires un « coffret » petit format (12 x 15,3) regroupant 17 gravures, eau forte, couleur (10,5 x 15) des presses de l’atelier. B. Chereau