Isabelle Panaud, Graveur
Vit et travaille en région Parisienne
Diplômée des Beaux-Arts de Paris
Enseignante à l’E.P.S.A.A. (École d’Arts Graphiques de la Ville de Paris)
Membre de la fondation Taylor et de l’association Pointe et Burin.
Lauréate du Prix de gravure L. et M. Navier de la Fondation Taylor (2011)
Mon travail en gravure est porté sur la Nature — sur la faune aviaire et la flore plus précisément.
Les oiseaux que j’aime beaucoup observer sont porteurs de symboles depuis la nuit des temps. Ils deviennent aujourd’hui le symbole fort d’un patrimoine naturel dont notre survie dépend.
Aujourd’hui, hélas, à cause de l’étalement urbain et de l’intensification des monocultures agricoles en périphérie urbaine, les villes deviennent alors des refuges pour certaines espèces confrontées aux pesticides. Rien de bien naturel à cela, et de plus, force est de constater l’extinction massive de plus en plus d’espèces en milieu rural.
Les végétaux, liés par la biodiversité subissent également cette menace.
L’homme étant lié au cycle de la nature, n’est-il pas exposé aux dangers d’extinction des espèces, voire de sa propre espèce ?
Dans cette série de gravures, en grande partie à l’aquatinte, c’est par la tension du geste et du clair-obscur que j’essaie d’exprimer ce sentiment d’inquiétude.
pour plus d’information voir le lien http://www.jeudencre.fr/
Véronique Sustrac, Graveur aquarelliste
Vit et travaille en région Parisienne
Formation : école des Beaux-Arts de Paris dans L’atelier de Jean-Marie Granier ;
Membre de la fondation Taylor et de l’association Pointe et Burin.
Prix Pierre Cardin (1999)
Prix Joop Stoop (2004), le burin selon chacun à l’Ermitage.
Prix Paul Gonnand (2009), Fondation Taylor
Prix jeune gravure Salon d’Automne (2010)
Je puise essentiellement mon inspiration du monde végétal et minéral.
Les arbres, les fleurs, les mouvements d’herbes, le vol d’insectes, l’eau et ses ondulations musicales, la terre, sont des prétextes à mon imaginaire.
L’entaille du burin décrypte les rythmes et les vibrations d’une nature frénétique et remuante.
Tandis que l’univers obscure et mystérieux des monotypes provoque le rêve et la mélancolie.